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Space News InNet numero 64




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Space News InNet numero 64                              26 avril 1996


HOMMAGE
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Une minute de silence (et de silence radio) a ete observee cette nuit a bord
de la station spatiale MIR en memoire des victimes de la catastrophe de
Tchernobyl.


MIM LANCE AVEC SUCCES
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MIM, le Support d'Isolation contre les vibrations en microgravite (Microgravity 
Isolation Mount), a ete lance avec succes ce matin meme dans l'espace par le
module laboratoire russe Priroda. 

L'amarrage de Priroda avec la station spatiale russe MIR est prevu pour ce
vendredi, le 26 avril. 

Des tests seront effectues durant les deux dernieres semaines du mois de mai
ainsi qu'au debut juin pour verifier le bon fonctionnement de  MIM. 

MIM sera ensuite utilise comme soutien pour des experiences en sciences des
materiaux et des fluides. Au cours de la prochaine annee, MIM devrait
effectuer des operations en orbite durant un total de 120 jours. 

(Communique de l'agence spatiale canadienne)


ACCORD ARIANESPACE-AEROSPATIALE-SOYOUZ
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Le projet vise a creer une societe franco-russe (participation 50-50) de
droit francais. Cote France, les parts seraient a moitie-moitie constitue
par Arianespace et Aerospatiale.

Le but pour Arianespace est de completer par le abs son offre de lanceur. Le
lanceur Soyouz, qui comptent 1500 vols a son actif, seraient utilises pour
lancer jusqu'a six mini-satellites a la fois. L'accord proterait sur 5 tirs
par an dans un premier temps, depuis la base de Pletesk. Sa ratification
serait encore l'affaire de "quelques petits mois".

(Les Echos - Le Nouvel Economiste)


UN SEDUISANT COBRAS
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Le projet europeen Cobras/Samba (pour COsmic Background Radiation Anisotropy
Satellite et SAtellite for the Measurement of Background Anisotropy) nous
fait entrevoir cette etonnante perspective : cartographier le rayonnement
fossile du jeune cosmos. Cela grace a un satellite qui, en 2004, irait se
placer au deuxieme point de Lagrange du systeme Soleil-Terre avec la
vocation de balayer tout le ciel antisolaire.

La decision le concernant est sur le point d'etre prise. On doit la
souhaiter positive : scientifiquement et moralement, il serait tres
interessant qu'un lien soit enfin instaure entre le Big Bang et l'univers de
nos telescopes. Aujourd'hui, ceux-ci plongent au-dela de 10 milliards
d'annees-lumiere, affirme-t-on. On ne saurait faire etat de valeurs absolues
compte tenu de l'incertitude dont sont empreintes nos estimations des
grandes distances. Une meilleure reference est le decalage des raies
spectrales. Lorsqu'une source lointaine, animee d'une vitesse relative v,
nous envoie un rayonnement sur une longueur d'onde L, nous le recevons par
effet Doppler sur une longueur d'onde L', d'autant plus grande que v est
plus proche de la vitesse c de la lumiere. Le rapport L'/L est le parametre
z : aux plus lointaines galaxies observables, des z voisins de 5 sont attaches.

Selon notre modele du Big Bang, c'est environ cent mille ans apres sa
naissance que l'Univers aurait atteint un stade de refroidissement suffisant
pour que les noyaux capturent des electrons. Avec la naissance d'atomes, il
devint transparent : le rayonnement dont il etait alors createur, du seul
fait de sa temperature (quelques milliers de degres) cessa d'etre piege. Il
continua sa route ; il nous arrive encore aujourd'hui. Mais tandis qu'a la
source une longueur d'onde voisine de 1 micron lui etait associee, nous le
recevons sur 1,05 mm en raison de notre vitesse par rapport a la surface
(dite de derniere diffusion) l'ayant emis, a laquelle est en consequence
attache un z depassant 1.000. 

Sans doute ce raisonnement est-il trop simple : l'Univers ne devint pas
soudain transparent. Et son assimilation a un objet parfaitement emissif de
temperature absolue T le "corps noir" des physiciens nous rappellera que
celui-ci rayonne dans toute l'etendue du spectre, selon une loi de Wien
impliquant un maximum d'intensite sur une certaine longueur d'onde L qui,
exprimee en micrometres, est telle que LT= 2.880.

Aux astronomies futures, le probleme se posera d'explorer le domaine des z
superieurs a 1.000, quand l'univers etait opaque. Aujourd'hui, l'objectif
est de recueillir l'information la plus riche sur l'etape z = 1.000 pour
laquelle nous disposons deja du document produit par COBE entre 1989 et
1992. La mission etait tres audacieuse : entre les differents secteurs de la
surface de derniere diffusion, il s'agissait de mettre en evidence des
ecarts de temperature sur l'ampleur desquels nul auparavant n'avait pu se
prononcer et dont l'existence meme n'etait pas certaine. A ce niveau z =
1.000, nombre de scientifiques consideraient que l'on trouverait un univers
encore parfaitement isotrope.

Le succes fut double. Par comparaison de l'intensite du rayonnement sur les
differentes longueurs d'ondes, COBE confirma que cet univers avait bel et
bien le comportement d'un corps noir. D'autre part, selon les directions,
des ecarts de temperature compris entre 0 degrés et 35 micro-K (millioniemes
de degre) furent reveles. Ils etaient presque a la limite du pouvoir de
detection du satellite, mais tout a fait reels (d'abord voisin de 1/1, le
rapport signal/bruit put etre eleve a 2/1). Malheureusement, la resolution
angulaire etait tres mediocre : 7 degrés. Ainsi le satellite fut incapable
de reperer, sur la surface de derniere diffusion, les sites qui valaient a
certaines de ses parties d'etre plus chaudes que d'autres.

Des resistances au germanium dope ultra sophistiquees rendront Cobras/Samba
extremement sensible. Surtout, ce satellite sera tres directif : grace a de
petits paraboloides, le rayonnement en provenance des differentes parties du
ciel sera focalise sur des detecteurs plus minuscules qu'une tete d'epingle.
Ainsi est-ce avec un pouvoir resolvant voisin du dixieme de degre que
l'univers du z = 1.000 pourra etre a la fois cartographie et rattache a
notre univers actuel, dont les tres grandes formations sont des superamas de
galaxies d'une taille atteignant 300 millions d'annees-lumiere : leur
retroprojection sur la surface de derniere diffusion represente 1 degrés.
Ainsi, leurs antecedents devraient etre localisables pour nous livrer la
correspondance tant recherchee entre notre univers actuel et la surface de
derniere diffusion l'ayant enfante, comme un foetus annonce l'organisme.

Ajoutons qu'avec ce satellite Cobras/Samba on devrait en outre etre capable
d'evaluer avec precision tout a la fois la constante cosmologique, la
constante de Hubble par laquelle est mesure le taux d'expansion de l'univers
(connu a un facteur 2 pres) et le rapport entre la densite presente du
cosmos et sa densite critique (meme pas connu, aujourd'hui, a un facteur 10
pres). Or sa valeur commandera la destinee de notre univers : expansion
indefinie ou "Big Crunch" final, en replique a un Big Bang originel.

Cobras/Samba serait une des premieres grandes operations spatiales
scientifiques du troisieme millenaire, avec a la cle le plus extraordinaire
legs culturel a une nouvelle civilisation.

Albert Ducrocq - Air & Cosmos


LES AMERICAINS S'INSTALLENT EN PERMANENCE DANS L'ESPACE
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Trente-cinq ans apres le premier vol d'un homme dans l'espace, les
Americains s'engagent dans une presence permanente autour de la Terre, pour
une duree de dix-huit mois. Cela grace a la mise en commun des moyens des
deux grandes puissances spatiales, Etats-Unis et Russie.

Depuis deux ans, la navette spatiale Atlantis rejoint regulierement la
station orbitale russe Mir, qui vient de feter son dixieme anniversaire.
Cette cooperation en matiere de vols habites est financee par la NASA, qui
versera 100 M$/an (500 millions de francs/an) a la RKA pendant quatre ans.
La realisation de la future station orbitale internationale Alpha depend du
succes de ce programme preliminaire. Ce dernier avait commence par un vol de
Serguei Krikalev sur STS-60 en fevrier 1994, de Vladimir Titov sur STS-63 en
fevrier 1995 (survol de Mir), puis d'Anatoli Sovoliev et Nikolai d'y
accrocher un compartiment de jonction a l'extremite du module Cristal.

Mais les vols americains de longue duree ont veritablement commence avec la
mission STS-76 du mois dernier. Depuis le debut des vols habites, les
Etats-Unis n'avaient eu qu'une station orbitale. le Skylab, a bord de
laquelle Gerald Carr, Edward Gibson et William Pogue avaient etabli un
ultime record de duree (84 j). Apres quoi, cette activite etait devenue la
specialite des Russes, qui allongerent regulierement les vols pour atteindre
un an, puis quatorze mois.

Shannon Lucid est arrivee a bord de Mir le 24 mars pour effectuer un vol de
140 j. John Blaha prendra la releve en aout, mais il ne battra pas le record
americain puisqu'il restera 137 j a bord de la station. Puis, en decembre,
ce sera au tour de Jerry Linenger, qui continuera d'assurer une presence
americaine permanente en effectuant le vol de plus long de 171 j. Enfin, en
mai 1997, Michael Foale prendra le dernier relais pour une mission de 129 j
qui devrait se terminer le 21 septembre 1997.

En temps cumule, le classement americain devrait, a l'issue de ce marathon
spatial, etre le suivant : J. Linenger (182 j en deux vols), S. Lucid (175 j
en cinq vols), J. Blaha (170 j en cinq vols), M. Foale (155 j en quatre
vols) et N. Thagard (140 j en cinq vols). Alors que chez les Russes, il y a
vingt-cinq cosmonautes qui ont sejourne plus de 182 j dans l'espace. Pour
les dix premiers, le classement en temps cumule est le suivant : V. Poliakov
(678 j en deux vols), M. Manarov (541 j en trois vols), A. Viktorenko (488 j
en quatre vols), S. Krikalev (471 j en trois vols), A. Soloviev (442 j en
quatre vols), Youri Romanenko (431 j en trois jours), A. Volkov (391 j en
trois vols), V. Titov (376 j en trois vols), L. Kizim (375 j en trois vols)
et A. Serebrov (373 j en quatre vols).

En juin 1996, si tout va bien, le 350e homme de l'espace devrait decoller de
Cape Canaveral. Il pourrait s'agir du francais Jean-Jacques Favier, qui
participera a la mission LMS du vol STS-78. Au cours des vingt premieres
annees de vols habites, une centaine de personnes etaient allees dans
l'espace. Depuis, il y en a une nouvelle centaine tous les six ans. Ce
rythme etant desormais stabilise, le 400 eme devrait donc voler en 1999.

Le directeur de la RKA, Youri Koptev, a declare le 10 avril que "les
problemes financiers chroniques de l'industrie spatiale russe risquent de
compromettre leur participation aux projets internationaux comme la station
orbitale Alpha". Selon lui, le budget spatial russe represente actuellement
10 % de ce qu'il etait en 1989, l'equivalent de 673 M$ (3,3 milliards de
francs) ayant ete attribue aux programmes spatiaux cette annee. En 1995, la
RKA avait recu 350 M$ (1,7 milliard de francs) grace aux activites
commerciales (lancements de satellites et accueil de missions scientifiques
a bord de la station Mir). 

Or, la contribution de la Russie a la station Alpha doit s'elever a 3,5 Md$
(17,5 milliards de francs) jusqu'en 2002. C'est beaucoup pour les Russes,
qui ne cessent de prendre du retard dans le programme. Le module Spectre fut
livre neuf semaines apres l'arrivee de Norman Thagard et le module Priroda a
ete lance plus d'un mois apres l'arrivee de Shannon Lucid a bord de Mir. Par
ailleurs, la construction du module FGB a pris du retard et Daniel Goldin a
lance un ultimatum : la Russie pourrait etre exclue du projet Alpha si le
retard n'etait pas rattrape d'ici a la fin du mois de mai ! 

CL


L'IMAGERIE A HAUTE RESOLUTION EN 1997
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Les premiers satellites prives d'observation de la Terre vont se placer sur
un nouveau marche de l'imagerie spatiale, celui de la haute resolution.
Alors que les satellites Spot-3 et Landsat-6 ont une resolution respective
de 10 et 15 m, les autorites americaines ont donne la possibilite aux
industriels de commercialiser des images allant jusqu'a 1 m de resolution,
proche de celle des satellites-espions, qui peuvent distinguer des details
decimetriques. 

Trois projets sont en concurrence. Ce sont ceux de Space Imaging Inc.
(filiale de Lockheed Martin), de EarthWatch, forme par la firme Worldview et
Bell Aerospace, et d'Orbimage (filiale d'OSC), dont les lancements sont
prevus a la fin de 1997. Le premier est le plus serieux, car il repose sur
la technologie des constructeurs de satellites-espions et de leurs cameras
(Lockheed Martin et Eastman Kodak). D'un cout total de 500 M$ (2,5 milliards
de francs), ce projet prevoit la fourniture d'images numeriques d'une
resolution de 1 m en mode panchromatique ou 4 m en multispectral. Le miroir
de la camera est si lisse que s'il mesurait 160 m de diametre, la plus
grosse bosse n'aurait que 2 cm. Il est fabrique avec un nouveau verre de
Corning Inc. dont Kodak va reduire les distortions dues aux gradients
thermiques. 

Cependant, les images auront une largeur de champ de seulement 11 km, ce qui
limite leur utilisation a certaines applications. Selon Gerard Brachet,
directeur des programmes au CNES, "ils ne visent que le marche militaire.
Les Americains ont trouve un moyen astucieux pour fournir des images a haute
resolution de 0,82 m pour Space Imaging sans vendre de satellites militaires
a l'etranger. Leur veritable activite sera le renseignement. Car la
resolution ideale pour la cartographie civile est de 2 a 2,5 m, mais pas 1 m". 

Selon lui "les Americains, tres perturbes par la reussite de Spot, veulent
reprendre l'avantage. Ils disposent d'une meilleure technologie que la notre
et la proposent en version degradee pour les usages civils. Ils peuvent
ainsi repondre a la demande de certains pays sans leur communiquer
d'information sur l'etat de leurs technologies sensibles". Par contre,
dit-il, "les Americains avaient propose un satellite aux Allemands
considerant que le risque etait moins grand avec un allie membre de l'OTAN.
Il faut reconnaitre que l'Allemagne a eu une position tres courageuse en
rejoignant le programme francais Helios".

EarthWatch prevoit pour sa part de lancer deux satellites de 400 a 500 kg,
mais les fusees americaines (Taurus ou LLV) ou russes (Start) n'ont toujours
pas ete choisies. Le premier satellite, Early Bird, aura une resolution de 3
m en panchromatique ou 15 m en multispectral.

Le second, Quick Bird, atteindra respectivement 1 m et 4 m, mais il ne sera
lance qu'en 1998. Le constructeur, Bell Aerospace, utilise les technologies
developpees par le Lawrence Livermore National Laboratory dans le cadre du
programme SDI. La station au sol sera construite par Storm Integration Inc.
Les images seront diffusees au Japon par Hitachi, qui a pris une
participation de 12,3 % dans EarthWatch. Mais ce dernier n'aurait pour
l'instant reuni que 50 M$ sur les 200 M$ (1 milliard de francs) necessaires
pour achever le programme.

Quant au projet Orbimage d'Orbital Sciences Corp. (OSC), il a ete forme a
partir du projet Eyeglass. Ce dernier avait ete abandonne a la suite du
retrait de Itek (filiale de Litton) et de GDE Systems (qui a depuis rejoint
le projet Ressource 21). OSC prevoit de lancer d'abord le satellite Seastar
qui a ete finance par la NASA ; (43 M$) dans le cadre du programme SeaWifs.
Il fournira des images en couleurs (en visible et proche infrarouge) des
oceans et de la surface terrestre. Ensuite, est prevu le satellite Orbview
dont les images auront une resolution de 1 a 2 m en panchromatique ou 4 m en
multispectral. L'image sera vendue 1.000 $ (5.000 F). Orbimage vise un
chiffre d'affaires annuel de 100 M$ (500 millions de francs). Mais selon
Jacques Mouysset, Pdg de Spot Image, "il faudra deux mois pour faire une
carte de Paris, compte tenu de la faible largeur du champ. Par ailleurs, le
prix rapporte au kilometre carre sera beaucoup plus eleve plusieurs dizaines
de fois que celui de Spot Image".

Le dernier projet, celui de Ressource 21, est en cours d'elaboration par
Boeing et GDE Systems. Il s'agit de quatre satellites dedies a l'agriculture
qui seraient places en orbite polaire a partir de 1999. La NASA etudie la
possibilite d'utiliser leurs images de 10 m de resolution en remplacement de
celles que devrait fournir le satellite Landsat-7 a partir de fin 1998. Une
decision sur ce projet de 400 M$ (2 milliards de francs) est attendue a la
fin de l'ete ou au debut de l'automne.

Ces projets vont tenter de se partager le marche de l'information
geographique, qui est estime a 3 Md$ (15 milliards de francs), avec une
croissance attendue a 5 Md$ (25 milliards de francs) en 2000. Mais Matra en
France et El-Op en Israel (associe a l'allemand OHB) souhaitent egalement
prendre une part de ce marche prometteur en proposant a l'exportation des
petits satellites a haute resolution.

Christian Lardier


Mini-News
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Etats-Unis

La firme ILS de Lockheed Martin et Khrounitchev, qui commercialise les
fusees Atlas et Proton, envisage de lancer la Proton de Alcantara (Bresil),
Darwin (Australie) ou Cape Canaveral (Etats-Unis). 

Europe

Les essais en orbite du satellite d'observation du soleil SOHO, ainsi que la
verification et la calibration des experiences scientifiques, ont ete
termines fin mars. 

International

La Banque europeenne d'investissement a accorde un pret de 300 MUC (1,9 MdF)
a Eutelsat pour l'acquisition et le lancement des satellites Hot Bird 2, 3 et 4.

La conference internationale sur les dix ans d'exploitation des satellites
Spot s'est deroulee du 15 au 18 avril a la Cite des sciences et de
l'industrie de La Villette. 

Italie

Officine Galileo, filiale de Finmeccanica, a signe un contrat de 5 M$ (25
millions de francs) avec GWIC pour la fourniture de dix capteurs infrarouge
de la Terre destines aux satellites de telecommunications chinois. 



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Jean Etienne, Belgique (Europe)                     etiennj@interpac.be





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